De la fin de l’exploitation de la Manu à la friche industrielle avant son renouveau en un nouveau quartier. En 1981 la Seita décide de mettre fin à l’activité. Pour les deux cent salariés c’est une catastrophe et pour Trélazé aussi à l’heure ou l’activité des ardoisières est en plein déclin. Le poème ci-dessous, « adieu Manu » écrit par madame Massicot montre l’attachement et le désarroi de toute une génération pour la Manu. Le musée numérique de Trélazé (lien vers le site) rassemble de nombreuses archives et surtout des témoignages émouvants de la vie ouvrière qu’il faut absolument voir et écouter.
Le site est alors vendu à la ville qui le recède à un investisseur qui se contente de découper l’ensemble et de le louer à des entreprises peu valorisantes puis à quelques artistes.. Le site décline et devient peu à peu une friche industrielle racheté par le Toit Angevin qui deviendra Podeliha. Des premières destructions de bâtiments alertent la DRAC et les associations : c’est le début d’une reconquête urbaine. La première association à militer pour la sauvegarde de la Manu est la « Rêverie des allumettes » autour des artistes présents sur le site. C’est ensuite la CLCV de Trélazé qui s’implique fortement bientôt secondée par la Sauvegarde de l’Anjou. Plus tard viendront le Groupement des commanditaires, puis « A3A » et les « anciens des allumettes ». Ce sont ces associations qui décident de coordonner leurs efforts au sein des « Amis des Allumettes »