Les mineurs et leur famille venant travailler à Trélazé arrivaient souvent de Bretagne. C’était des gens très pauvres et ils habitaient dans des maisons de fortune construites en schistes, regroupées en hameaux à proximité de leur mine et de leurs ateliers.
On retrouve encore les traces de ces hameaux à la Porée, à l’Enfer, à l’Union et surtout aux Favereaux ou celui çi a été partiellement restauré.
Face à ces conditions de logement très dégradés et surpeuplés les entreprises des ardoisières ont entrepris de construire des cités ouvrières. On compte encore sur Trélazé près de 800 maisons des ardoisières sur plusieurs sites ;
1 Les Tellières
C’est la cité le plus abouti. Elle possédait une halle, un château d’eau, des jardins
2 Saint Lezin
Elle est accrochée à sa chapelle mais ses commerces ont disparus tout comme les jardins potagers.
3 Petit Bois
Un quartier homogène bien situé au centre de la commune
4 Petite Bretagne
Dans le bourg de Trélazé
5 Bel Air
A proximité de la Chapelle
Et bien d’autres disséminées ici ou là dans la ville.
Le site ardoisier dispose d’une grande richesse de documents graphiques et techniques dont cette exceptionnelle carte de 1877.
